Ateliers scolaires
Pour les lycéen.ne.s, étudiant.e.s ou tout autre groupe, nous proposons un atelier de médiation de deux heures.
En présence des deux comédiennes du spectacle, les participant.e.s sont amené.e.s à rencontrer l’écriture de Jean-Pierre Siméon par le biais de l’expression corporelle. Après une introduction de la pièce, de l’auteur et de son contexte historique, les comédiennes, s’étant elles-mêmes présentées, expliquent la manière dont le projet a émergé; comment la Langue des Signes s’est greffée à la voix. Le travail de traduction est abordé. Par ce biais, une initiation à la LSF est proposée aux participant.e.s. La grammaire de la langue des signes, ses fondations et particularités sont évoquées, en y introduisant également certains signes présents dans le spectacle. Pour la deuxième partie de l’atelier, il est proposé aux participant.e.s d’expérimenter l’expression corporelle. Un court extrait du texte de la pièce leur est distribué en support. Ce fragment raconte cycliquement le passé du personnage à seize, dix-sept et dix-huit ans. Les comédiennes jouent alors les parties faisant référence aux seize et dix-sept ans et les participant.e.s sont invité.e.s à réfléchir à la manière dont pourrait se traduire le dernier passage. Il leur est proposé de travailler en binôme afin de présenter par la suite le résultat de leur recherche. Pendant ce temps de lecture, d’analyse et de réflexion sur le texte et son sens, les comédiennes passent dans les groupes en soutien, répondent aux questionnements divers que l’extrait peut poser, orientent sans jamais imposer. Puis, vient le temps de la restitution : l’un.e lit le texte, pendant que l’autre restitue corporellement les phrases, leur sens. Les idées soumises par chacuns sont explorées. Puis, les comédiennes jouent cette dernière partie au regard de toutes les propositions précédentes et expliquent leurs choix de traduction. Pour clôturer l’atelier, un temps d’échange est proposé aux participants, tant sur les deux heures de médiation qui touchent à leur fin que sur le STABAT MATER FURIOSA qu’iels verront par la suite.